Le Super Pouvoir de ne rien faire – Partie 1 : La méditation

En tant que junkie de l’action (voir mon précédent article sur mon syndrome « urgence de faire »), j’ai longtemps pensé qu’être active était le seul moyen de faire avancer mes projets. Et puis un jour, j’ai découvert les pouvoirs de la méditation puis ceux de la visualisation (je vous en parlerai dans un prochain article) et j’ai alors compris que ne rien faire est aussi un très bon moyen de faire avancer ses projets.

Je vous entends d’ici penser « Ouai, la méditation c’est le nouveau truc tendance, c’est pas pour moi », « Non mais franchement, est-ce que j’ai le temps de m’asseoir 30 minutes par jour à attendre que le temps passe ! », « Je suis pas bouddhiste de toute façon. ».

Avant d’aller à un atelier d’une journée intitulé « La méditation pour les nouilles », je pensais aussi que la méditation ce n’était pas trop pour moi : trop calme, trop mou, trop ennuyant... S’asseoir pendant 10 minutes et ne penser à rien ?! Ça me donnait l’impression d’être « punie », « au coin » comme quand on est enfant. Et puis, sérieusement, qui va faire mon boulot pendant ce temps ?

Après cet atelier & six mois de pratique quasi-quotidienne, mon avis sur la question a changé du tout au tout !

La méditation c’est un retour au calme, un bouton « reset » dans notre vie trépidante, comme un câlin de notre maman ou papa quand on était tout petit ; d’un état de colère, tristesse, excitation ou angoisse, la méditation nous aide à retrouver la sérénité et le calme ; ingrédients essentiels pour mener nos projets à bien.

Avoir un projet, c’est être dans une perpétuelle montagne russe des émotions. « Ooooh ça monte trop haut, je n’y arriverai jamais ! » « C’est trooop cooool, j’adoooore ! » « Oulalala, ça descend trop vite, j’ai peur ! ».

Quand on a des projets, on a des moments de doute où tout parait flou, des moments de stress où les « j’y arriverai pas » envahissent nos têtes, mais aussi des moments d’excitation & de joie intense où on n’arrive pas à tenir en place pour travailler efficacement (personnellement je médite souvent les veilles de vacances où je suis comme un zébulon qui ne tient pas en place plus de 30 secondes !). C’est là que la méditation trouve tout naturellement sa place dans notre boite à outils de chefs de projet et de capitaines de nos vies !

Je ne prétends pas être une experte en méditation, mais j’aimerai partager les points qui me paraissent clés pour que vous puissiez bénéficier dès aujourd’hui des pouvoirs de la méditation. Cela fait 6 mois que je « médite » tous les jours de la semaine 5 à 10 minutes le matin au réveil et le week-end « à la demande » selon mon humeur. Voilà ce que j’ai retenu de cet atelier « La méditation pour les nouilles » et de 6 mois de pratique.

1. Il existe 1001 façons de méditer : trouvez la vôtre en explorant. Pour pratiquer la méditation, vous pouvez profiter du silence les yeux fermés, regarder fixement un objet comme une bougie, écouter de la musique ou une « méditation  guidée » (une bande son où une voix vous accompagne dans la méditation ; il y en existe pleins de gratuites sur Internet).
2. Il n'existe pas de Kama Sutra de la méditation : méditez dans la position dans laquelle vous êtes le plus confortable (assis sur une chaise, un canapé ou assis par terre en tailleur, debout, allongé...). Au début, essayez différentes postures  pour découvrir celle qui vous convient le plus. J’ai été surprise de voir que méditer debout me donne de l’énergie alors que méditer en tailleur m’apaise.
3. Méditer ≠ Dormir. Méditer ce n’est pas faire la sieste. La méditation peut nous amener à un état de calme similaire à celui de l’endormissement, mais le but n’est pas de s’endormir ; le but est plutôt de revenir à notre vie pour continuer nos activités sereinement. C’est pour ça que la position allongée peut ne pas convenir à ceux d’entre nous qui sont des marmottes.
4. Sortez votre chronomètre. La méditation ce n’est pas comme surfer sur Facebook ; la méditation a un début  & une fin. Avant de commencer, on décide du temps durant lequel on va méditer. La durée dépendra du temps libre que vous avez, de votre niveau de stress/excitation & de votre pratique. J’ai commencé avec des méditations d’1 à 2 minutes, puis 5 minutes ; maintenant je médite tous les matins pendant 10 minutes car c’est la durée qui me convient.
5. Qui dit méditation ne dit pas état de mort cérébral. Il est impossible d’arrêter notre cerveau de penser et c’est NORMAL. Ne vous flagellez pas si des pensées vous viennent pendant la méditation ; c’est tout simplement inévitable. Méditer ce n’est pas arrêter de penser, méditer c’est essayer de concentrer notre attention sur l’instant présent : notre respiration, notre corps, le calme du moment… Nos pensées sont comme de jolis petits nuages blancs dans un beau ciel d’été : elles passent dans notre cerveau durant la méditation, on constate qu’elles passent dans notre esprit & puis on les laisse partir et on revient à l’instant présent.

Voici mes deux ressources clés :

• Le site Eveilleuse d’Anne-Françoise Gailly qui m’a initiée à la méditation lors de ce chouette atelier « La méditation pour les nouilles ». Anne-Françoise a fait une version online  de son atelier « La méditation pour les nouilles  ».
• L’application « Calm » : c’est une application mobile (en anglais). Il y a des méditations guidées (avec une voix qui parle) et des méditations avec simplement des bruits de la nature (plage, montagne, ciel…). La version gratuite de l’application est déjà très complète.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à m’envoyer un petit message et je me ferais un plaisir d’y répondre :)